Dans un pays où le respect des règles fait partie intégrante de l’identité nationale, le lancement des services de locations meublées a provoqué des remous auprès d’ une large frange de la population. Les plaintes déposées par les riverains contre les propriétaires et les gestionnaires des biens n’ont cessé d’augmenter à cause des touristes étrangers de passage, peu au fait des règlements de copropriétés ou des arrêtés municipaux pour certains services (règle de tri des déchets par exemple).
Le gouvernement japonais, soucieux de rassurer à la fois le marché des locations meublées créateur de richesses d’une part, et de se prémunir contre toute critique de concurrence déloyale émanant de l’industrie d’hébergements traditionnels (hôtels et ryokans) d’autre part, a fini par mettre en place un dispositif législatif peu stimulant pour l’économie.
La location meublée, une activité strictement encadrée
Dès son apparition, le meublé de tourisme fut la cible du gouvernement qui ne reconnait que quatre types d’hébergement selon la loi en vigueur: les hôtels, les auberges traditionnelles (les ryokans), les établissements hébergements temporaires (y compris les centre d’hébergement d’urgence) , et les chambres louées au mois chez l’habitant.
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