Le service de partage de taxi bientôt autorisé

Le gouvernement ABE travaille  sur  une circulaire qui vise à légaliser les applications de réservation et de partage de taxi entre plusieurs passagers qui empruntent ,partiellement ou en totalité, le même trajet pour se rendre à un point d’arrivée donné . Il souhaite légaliser cette pratique courant 2019.

Une réunion de travail entre les ministres concernés a eu lieu le 07 mars lors du conseil pour l’investissement du futur (未来投資会議mirai toshi kaigi)  présidé par le premier ministre Shinzo ABE.  Celui-ci souhaite que les citoyens puissent bénéficier de moyens de transports bon marché grâce à la généralisation de ce type de service. Ce sera au ministère du territoire, des infrastructures,  des transports et du tourisme (MLIT) qui fixera en définitif les règles concrètes destinées aux opérateurs.

Une solution destinée à pallier au manque de chauffeurs de taxi

L’application de partage de taxi est un système de réservation de taxi en ligne qui consiste à mettre en relation les passagers se rendant dans la même direction. Les passagers partageront ainsi le même véhicule mais chacun ne réglera que sa portion de trajet consommée en fonction de la « distance  réelle » parcourue. Le paiement peut être dématérialisé via le smartphone. Ainsi le prix d’un trajet par passager  pour deux personnes partageant le même taxi  est plus intéressant que si chacun avait pris un taxi différent.

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Un tournant dans l’ouverture nocturne des Konbini Seven Eleven


En raison de la pénurie de main d’œuvre et de la hausse des salaires, le business model des konbinis (convinience store, supérettes de proximité) commence à montrer ses limites.  Récemment le patron d’un magasin magasin franchisé de la chaîne Seven Eleven d’Osaka a décidé, sans avertir la maison mère, de fermer la boutique la nuit faute de personnel. La direction de la chaîne quant à elle, reproche à ce patron d’avoir violé les termes du contrat de franchise qui exige une ouverture 24h/24h.  

La rentabilité remise en question

Le business model des konbinis (les enseignes les plus connues sont Seven Eleven, Lawson, Family Mart, Mini Stop) était rentable grâce aux confortables royalties payés par les franchisés, à l’efficacité de la chaîne d’approvisionnement et à l’ouverture de nuit 365 jours par an.

En règle générale, la direction impose aux franchisés de lui verser 60 % des bénéfices bruts en guise de royalties, c’est-à-dire le chiffre d’affaires moins l’achat des marchandises, hors salaires et frais généraux. Ce sont en revanche les patrons des boutiques franchisées qui doivent prendre en charge les salaires de ses employés (y compris le sien) ainsi que les frais généraux avec les 40% restant.

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Le paiement comptant des royalties, un frein à l’incubation des startup japonais

Des obstacles de tailles freinent actuellement le développement des startup incubées par les universités et qui commercialisent les technologies mises au point par celles-ci.

La raison est simple. Les universités exigent à leurs startup le paiement en espèce des droits d’utilisation des technologies dès le lancement de leurs activités, alors même que ces jeunes entreprises ont peu de trésoreries.  Tandis qu’aux Etats-unis où il est courant que près de la moitié des stratup des universités rémunère leurs investisseurs en actions en pariant sur leur potentiel de développement futur, la pratique des universités japonaises compromettent sérieusement le décollage des jeunes entreprises.

Incapacité à évaluer le potentiel commercial

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