TOYOTA et HITACHI vont chacun finaliser leur partenariat avec des startup chinoises. Le premier dans le domaine de l’électronique embarquée et le second dans celui de la fintech. Avant eux, les grandes entreprises occidentales comme AIRBUS avaient déjà identifié leurs cibles dans l’empire du milieu où la création d’entreprises bat son plein notamment dans la fintech. Signe qu’aujourd’hui, le centre de mondial de l’innovation se déplace des pays industrialisés vers l’Asie et que les entreprises internationales se bousculent pour acquérir le savoir-faire technologique chinois de plus en plus apprécié.
La Chine compte 82 « licornes»
Début avril, TOYOTA a annoncé avoir noué un partenariat avec un incubateur chinois ING DAN spécialisée dans l’IdO (internet des objets) basée à Shenzhen. Une décision qui a du sens puisque celle-ci est intégrée dans un réseau de supply chain riche de 15000 sous-traitants dans une zone devenue l’usine du monde. ING DAN dénichera pour le compte de TOYOTA, des start-up à fort potentiel de croissance et capables de mettre au point conjointement des objets connectés. Ces objets équiperont à termes les nouveaux modèles de véhicules destinés au marché chinois. L’avantage pour le constructeur nippon est de réduire les coûts de production des modèles réservés au plus grand marché automobile du monde et de profiter de l’efficacité des start-up à fort potentiel de croissance. Un cadre de TOYOTA de conclure qu’« en Chine les nouvelles technologies se développent vite et les start up compétitifs sont de plus en plus nombreux ».
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