Les konbinis vendront les aliments invendus à prix réduit

Les pertes alimentaires représentent 640 000 tonnes au Japon. C’est comme si chaque Japonais jetait un bol de riz par personne et par jour.

Les grandes enseignes de konbinis (supérettes de proximité ouvertes 24h/24h) comme Seven Eleven réagissent en baissant les prix des aliments dont la DLC (date limite de consommation) arrive à la fin.

Un choix pour soutenir les magasins franchisés

Seven Eleven baissera les prix des aliments invendus dans ses 20 000 konbinis du Japon à partir de cet automne.  La maison mère absorbera les pertes financières tandis que les franchisés pourront espérer réduire la quantité d’aliments à détruire et économiser le coût des destructions qu’ils devront prendre en charge.

Concrètement les plats préparés comme les onigiris ,  les bentos, les sandwichs et les plats de nouilles dont la DLC est inférieure à cinq heures seront vendus à prix réduit. Tout client qui utilisera la carte de paiement dématérialisé appelée « nanaco » bénéficiera une ristourne de 5% sur les aliments concernés. Aujourd’hui les patrons des magasins franchisés prennent en charge à hauteur de 85% du coût de la destruction des produits invendus. S’il y a moins d’invendus c’est autant de marchandises à détruire en moins qui réduiront sûrement le coût de gestion.

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La poste japonaise offre gratuitement les colis aux clients du site MERCARI

L’équivalent japonais du Bon Coin, MERCARI noue un partenariat avec la poste nippone qui offrira gratuitement les colis à ses utilisateurs.

Après son introduction réussie en bourse sur le marché des statup et entreprises de forte croissance Mothers (Markets of the high-growth and emerging stocks) en juin 2018, son chiffre d’affaires a été de 35,8 milliards JPY (env 279,69 millions EUR). Une ascension fulgurante en à peine 6 ans après son lancement en 2013 : son application a été téléchargée 71 millions de fois, le montant total des objets vendus a atteint 248 milliards JPY (env 1,93 milliards EUR) et la société est évaluée à hauteur de 650 milliards JPY (env 5,78 milliards EUR) . Son ambition internationale est en bonne voie avec 37 millions de téléchargement de l’application aux Etats-Unis.

Le ministère japonais de l’économie, du commerce et de l’industrie (METI) évalue le marché digital des plateformes de vente entre particuliers à 483.5 milliards JPY (env 3,78 milliards EUR) en 2017 en hausse de 58% par rapport à 2016. Par ailleurs, il évalue à 7600 milliards JPY (env 59.4 milliards EUR) la valeur totale des objets d’occasion détenus par les Japonais.

De belles marges de progression encore pour cette jeune entreprise.

NIKKEI

Une expérimentation dans cinq sites tokyoïtes

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Un tournant dans l’ouverture nocturne des Konbini Seven Eleven


En raison de la pénurie de main d’œuvre et de la hausse des salaires, le business model des konbinis (convinience store, supérettes de proximité) commence à montrer ses limites.  Récemment le patron d’un magasin magasin franchisé de la chaîne Seven Eleven d’Osaka a décidé, sans avertir la maison mère, de fermer la boutique la nuit faute de personnel. La direction de la chaîne quant à elle, reproche à ce patron d’avoir violé les termes du contrat de franchise qui exige une ouverture 24h/24h.  

La rentabilité remise en question

Le business model des konbinis (les enseignes les plus connues sont Seven Eleven, Lawson, Family Mart, Mini Stop) était rentable grâce aux confortables royalties payés par les franchisés, à l’efficacité de la chaîne d’approvisionnement et à l’ouverture de nuit 365 jours par an.

En règle générale, la direction impose aux franchisés de lui verser 60 % des bénéfices bruts en guise de royalties, c’est-à-dire le chiffre d’affaires moins l’achat des marchandises, hors salaires et frais généraux. Ce sont en revanche les patrons des boutiques franchisées qui doivent prendre en charge les salaires de ses employés (y compris le sien) ainsi que les frais généraux avec les 40% restant.

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