Le paiement comptant des royalties, un frein à l’incubation des startup japonais

Des obstacles de tailles freinent actuellement le développement des startup incubées par les universités et qui commercialisent les technologies mises au point par celles-ci.

La raison est simple. Les universités exigent à leurs startup le paiement en espèce des droits d’utilisation des technologies dès le lancement de leurs activités, alors même que ces jeunes entreprises ont peu de trésoreries.  Tandis qu’aux Etats-unis où il est courant que près de la moitié des stratup des universités rémunère leurs investisseurs en actions en pariant sur leur potentiel de développement futur, la pratique des universités japonaises compromettent sérieusement le décollage des jeunes entreprises.

Incapacité à évaluer le potentiel commercial

Continuer la lecture de « Le paiement comptant des royalties, un frein à l’incubation des startup japonais »

Ces start-ups qui redonnent vie aux maisons abandonnées

Photo AC

Selon l’institut de recherche NOMURA, il existe en 2019, 19.55 millions de maisons abandonnées (*) au Japon. Ce chiffre a plus que doublé en vingt ans. L’institut de recherches FUJITSU a estimé quant à lui que la proportion des maisons vides représentait 13.5% des 57 millions de logements habitables de l’archipel en 2013. La préfecture de Yamanashi est celle qui concentre le plus de maisons vides qui représentent 17.2 % de l’ensemble des logements. Au rythme de croissance actuelle, à l’horizon 2030 un logement sur quatre sera inoccupé. Autant de raisons qui encouragent de nombreuses start-ups à mettre en liaison les offres et les demandes. Paradoxalement, celles-ci n’ont jamais tari grâce au dynamisme du marché des locations meublées.  

La collecte et la vente des données

Les start-ups ont été les premières à s’engouffrer dans la brèche ouverte par ce nouveau business modèle initié par Air BnB. Certaines se sont spécialisées dans la collecte des données sur les maisons vacantes pour les revendre aux entreprises de rénovation et aux agences immobilières.

Continuer la lecture de « Ces start-ups qui redonnent vie aux maisons abandonnées »

SUBARU décroche, résultats décevants pour l’exercice 2018

     SUBARU a revu à la baisse sa prévision de résultats pour l’année 2018. Son bénéfice net sera de 140 milliards JPY (env 1.09 milliards EUR) soit une baisse de 36% par rapport à 2017 et de 27milliards JPY (env 210 millions EUR) par rapport à sa prévision. Signe que la marque n’est pas encore remise des scandales à répétions qui ternissent son image depuis 2 ans (*).

 Une réputation entachée par des problèmes de pièces défectueuses

Selon M.Toshiaki OKADA membre du directoire présent à la présentation du bilan, les mauvaises performances de la marque est due à la hausse des frais liés aux réparations et aux rappels des véhicules défectueux . Il ajoute que la firme a été contrainte de fermer temporairement son site de production de la préfecture de Gunma, son unique usine d’assemblage au Japon, et de revoir ses plans de production futurs. Il s’agit d’un coup dur pour SUBARU qui encaisse sa troisième année consécutive de baisse des bénéfices.  Le chiffre annoncé aujourd’hui représente une baisse de 70% comparée à ses dernières bonnes performances qui remontent en mars 2016 grâce au dynamisme du marché nord-américain.

Près de 780 véhicules fabriqués et vendus entre le 28 décembre 2018 et 16 janvier 2019, seront rappelés avant fin mars dont les SUV FORESTA, XV et la voiture de sport IMPREZA. En cause, le circuit imprimé, une pièce maîtresse qui équipe l’électronique de la direction assistée de ces trois modèles était défectueux.  Leur production a cessé à partir de 16 janvier. Toute l’usine a également cessé de fonctionner car les modèles incriminés étaient fabriqués sur les mêmes chaînes de montage que neuf autres modèles de la marque.

Jusqu’à fin mars 2019, le coût des rappels des véhicules défectueux est estimé à 53.8 milliards JPY (env 420.3 millions EUR) ce qui diminuera davantage les bénéfices de l’entreprise.

Continuer la lecture de « SUBARU décroche, résultats décevants pour l’exercice 2018 »