L’opinion publique japonaise critique de plus en plus les rémunérations prétendument élevées des grands patrons nippons. Or lorsqu’on les compare avec celles des CEO des grandes entreprises internationales, elles ne représentent que seulement 10% des rémunérations de leurs homologues américains, et très en-dessous des standards internationaux. C’est la raison pour laquelle l’affaire Carlos GHOSN fait scandale et laisse apparaître une image d’un patron prêt à tout pour s’enrichir personnellement quitte à trahir l’entreprise qui l’emploie. Le faible niveau de rémunération des CEO japonais peut par ailleurs, faire courir le risque aux entreprises nippones de perdre la course à la chasse aux talents sur le marché mondial de l’emploi.
Si on veut toutefois rémunérer les patrons à « juste hauteur » comme le réclament bon nombre de Japonais, il faudra alors rendre le processus de décision plus transparent.
Un décalage avec les salaires des grandes entreprises occidentales
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