Gundam part à la conquête du marché chinois des jouets

Gundam part à la conquête du marché chinois des jouets
Copyright SOTSU SUNRISE

Le robot machine de guerre, l’emblème le plus connu du sous genre mecha (les armures robotisées) de la science-fiction japonaise, Mobile Suit Gundam part à la conquête du marché chinois des jouets. En effet le groupe BANDAI NAMCO HOLDINGS , le troisième fabricant de jouets au monde (CA 6,1 milliards EUR, résultat opérationnel 700 millions EUR, effectifs 7500 ) vient d’annoncer avoir réalisé une OPA à l’encontre de la société SOTSU  détentrice d’une partie de la licence d’exploitation commerciale.

       Une OPA agressive pour acquérir le monopôle de la licence

 BANDAI NAMCO a mis 35 milliards JPY (291,7 millions EUR) sur la table soit près de 60% supérieur à la valorisation actuelle des titres de SOTSU. En réalité, l’OPA traduit la ferme volonté du fabricant de jouets de résoudre une fois pour toute l’épineuse question de la licence. En fait, cette offre pointe du doigt un problème complexe et peu connu du grand public autour de l’image de Gundam relevée au rang de l’icône de la science-fiction made in Japan.

 Pour comprendre, il faut remonter quarante ans en arrière jusqu’à la genèse d’une juteuse affaire d’image. Gundam était un dessin animé (Manga) diffusé à la télévision co-produit par la société de production SOTSU et le studio d’animation SUNRISE. Par la suite, la première avait acquis le droit de merchandising (les plus connus d’entre eux étant les figurines) tandis que la seconde avait gardé la licence de production audiovisuelle et l’exclusivité sur le droit d’édition. 

Plus tard, BANDAI NAMCO avait pris participation à hauteur de 23% de SOTSU, et racheté en 1994 le studio d’animation SUNRISE qui fut au final entièrement intégré à son groupe. Actuellement, BANDAI NAMCO est contraint de coordonner sa stratégie commerciale des produits dérivés et de contenus audiovisuels avec plusieurs interlocuteurs qui détiennent chacun une partie des droits. Un process chronophage et coûteux qui pénalise l’entreprise qui doit pourtant faire preuve de réactivité en fonction des tendances et des besoins des consommateurs.

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Fin des véhicules diesel Honda en Europe

Le cinquième constructeur automobile du Japon annonce pour 2021 la fin des véhicules diesel Honda en Europe . Par conséquent, elle mettra progressivement fin à la production des nouveaux modèles de véhicule au moteur thermique.

2021 la fin des véhicules diesel Honda en Europe

 Tout comme ses concurrents qui se sont progressivement retirés de ce marché, la firme japonaise a décidé de clarifier son intention d’investir davantage à la fabrication des véhicules propres. Cette annonce confirme et renforce la tendance des firmes automobiles qui tournent définitivement la page pour entrer dans l’ère des véhicules électriques.

Une image écornée par les scandales et les contrôles renforcés.

Les véhicules diesel, réputés plus propres que les véhicules à essence en raison du faible rejet en CO2, étaient longtemps prisés sur le marché européen. De fait Honda avait fait de celui-ci l’un des principaux débouchés de ses modèles. Or depuis les scandales de falsifications des données chez Volkswagen révélées au grand jour par la presse en 2015, les autorités des pays concernés ont révisé les normes de contrôles au grand dam des fabricants.

Ainsi, le suedois Volvo a annoncé la fin du développement des moteurs diesel nouvelle génération. Volkswagen quant à lui, a décidé de réduire les recherches consacrées à ces derniers.

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Lutter contre le gaspillage alimentaire : faire pression sans punir

gaspillage alimentaire au Japon
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Chaque année, les Japonais jettent en moyenne 51 kg de nourriture par habitant (contre 29 kg en France). Le gouvernement japonais est décidé à lutter contre le gaspillage alimentaire. Le pays veut rattraper le retard dans ce domaine en adoptant une loi anti-gaspillage tout en évitant de pénaliser les entreprises ou les distributeurs contrevenants.

En effet, le pouvoir public veut inciter les acteurs économiques à changer de pratique commerciale et d’optimiser le supply chain. Pour ce faire, la nouvelle loi votée en mai et qui entrera en vigueur cet automne engage l’Etat, les pouvoirs régionaux, les entreprises et les consommateurs à coopérer pour réduire ensemble la quantité de nourritures jetées et sensibiliser l’ensemble de l’opinion à ce sujet.  Le ton est donné : la liberté d’action est donnée à chacun des acteurs engagés dans un effort collectif.

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